La roue de Hudson, ou une leçon de résilience

Nous sommes nombreux à avoir la tête pleine de projets, d’idées innovantes et d’ambitions. Des plans sur la comète, des scénarios inventés dont on espère qu’ils se réaliseront, des rêves qui nous portent quand on se sent faiblir… et parfois, malgré toute l’énergie que nous apporte les petits bonheurs du quotidien et l’espoir, on fait face à des périodes basses. Des moments où l’on voudrait pouvoir tout plaquer, partir loin ou s’emmitoufler dans une couette et attendre que ça se passe. 

Malheureusement, les choses sont rarement aussi simples et l’on finit par culpabiliser de ne pas arriver à avancer. C’est pourtant une étape logique de notre vie, et la suite de cet article vise à dédramatiser cette période plutôt axée sur le ressourcement de soi que sur la productivité. À la question « comment reprendre le dessus », vous retrouverez la réponse rapide en fin d’article.

Une question de cycle

Notre univers est régie par des cycles et notre univers intérieur ne fait pas exception à la règle. Chaque domaine de notre vie peut se représenter sur une modélisation crée par Frédéric Hudson. Il propose de la voir en un cycle de 4 phases spécifiques, que vous pourrez retrouver ci-dessous. Ces 4 phases peuvent être reliées, pour plus de facilités de compréhension, en les 4 saisons que sont l’été (lancement), l’automne (désynchronisation), l’hiver (le désengagement) et le printemps (le renouveau).

Bien que ces 4 saisons représentent une grille de lecture intéressante, attention tout de même : elles ne représentent pas une vérité absolue. Elles peuvent toutefois permettre de se rappeler que les hauts et les bas, fond partie du cycle, de savoir que derrière un bas se trouve toujours un haut. De comprendre quoi actionner pour avancer, et se rassurer tout en continuant à créer son chemin. La roue de Hudson constitue par ailleurs un outil de coaching reconnu et enseigné en formation.

Cibler ses besoins grâce à la roue de Hudson

La roue de Hudson, un GPS de l’état d’esprit.

On navigue dans la roue de Hudson comme dans une horloge lorsque l’on effectue un cycle complet. Les deux demi-cercles constituent deux étapes différentes, donnant lieu à des besoins différents.

  • L’hémisphère nord de la roue de Hudson (été/1 et automne/2) désigne un besoin en amélioration/structuration des performances. Les choses doivent changer, les projets doivent être restructurés. Si ceci est suffisant, on pourra alors faire le bilan de ce qui a marché ou non, et réinventer des solutions en fonction. Cela constitue en général un simple besoin de remettre les choses à plat, de s’y prendre autrement.
  • Si cela n’est pas suffisant, une période de transition vers l’hémisphère sud peut être nécessaire vers une remise en question de l' »Etre ». On passe donc de l’automne (2) à l’hiver (3) puis au printemps (4). Cela consistera en une « réparation » de soi. Le but de cette réparation est de se ressourcer, de remobiliser ses ressources afin de pouvoir repartir. Un travail plus complet qu’un coaching de performance sera donc nécessaire.

Il faut noter, enfin, que l’on peut traverser des phases différentes selon les domaines ciblés.

Une ressource pour y voir plus clair


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En conclusion

La meilleure chose à faire quand rien ne va donc, est peut être de faire une introspection ou d’engager un travail avec un professionnel pour avancer.

Il est nécessaire d’accepter que, en tant qu’humains, nous avons des émotions, des périodes avec des hauts et des bas. La roue de Hudson nous permet d’avoir un éclairage sur la manière dont nous pouvons agir efficacement, mais nous permet également de constater que, si une modélisation existe, c’est que nos fluctuations émotionnelles sont tout à fait courante. C’est en général un constat utile pour se sentir déjà mieux.