Dans la partie 1 de cet article, je t’expliquais qu’il valait mieux éviter de se comparer aux autres dans certains domaines. Dans cette partie, je t’explique pourquoi c’est une excellente mauvaise idée, une valeur sûre pour s’attirer des ennuis, quand elle est couplée à d’autres lacunes un manque de prise de recule, ou une estime de soi basse. 

    Se comparer pour tuer son estime

    Le manque de confiance, une conséquence du fait de se comparer?

    Parmi les inconvénients de la comparaison aux autres, on retrouve :

    La sur-adaptation et le manque de limites 

    Se comparer et vouloir s’améliorer à tout prix peut vite nous faire perdre le nord : On s’adapte en permanence en pensant parfois que les autres ont une meilleure idée, qu’ils savent mieux, alors que parfois, ils n’ont pas plus de légitimité que nous (et surtout nous concernant)

    Pessimisme et impression qu’on n’a pas de valeur :

    Là encore alimenté par le fait qu’on puisse comparer des choses incomparables, ou des choses qui sont immuables – j’en parle dans Intensément Toi Chapitre 1.

    On peut alors avoir l’impression de ne pas être capable, que les autres sont mieux, meilleurs, plus beaux. On touche à l’identité, un sujet qu’il est plus avisé de ne pas comparer, puisqu’il n’est pas de notre fait, et difficilement changeable.

    Recherche de Reconnaissance

    (sur laquelle j’avais fait un épisode) : Plus tu te compare négativement, plus tu perds confiance, et plus tu risque de la ressentir… Avec 0 garantie d’en recevoir en retour. Mieux vaut donc vite basculer dans une confiance auto-alimentée par des éléments intrinsèques, des victoires sur lesquelles tu peux t’appuyer, que des causes extrinsèques.

    Déresponsabilisation, biais d’auto-complaisance et aversion à la perte

    Quand on ne se connait pas suffisamment, on est souvent trop occupés à essayer de comprendre si ce qu’on vit est normal ou non pour voir plus loin devant. On voit juste le manque de confiance potentiel, ou les aspects négatifs chez soi,

    Cela pousse à croire que c’est « les circonstances » qui font qu’on est malheureux… Le biais d’auto-complaisance entre ici en jeu. Il dit que l’on a tendance à attribuer une cause externe à nos échecs, et une cause interne à nos réussites. On n’a donc « pas de chance » quand il arrive quelque chose, mais on est « trop fort » quand on réussi. Ce biais est très influencé par notre culture, il est par exemple très présent aux états-unis, et quasi absent au japon. Bien qu’il s’agisse d’un biais et qu’il est important de savoir qu’il existe, il est plutôt positif puisqu’il aide à rester dans la course.

    Certaines personnes ne vivent pas ce biais et ont une vue plus mesurée de la réussite, parfois même dans l’autre extrême. Il convient encore une fois d’arriver à trouver un équilibre sur base de ce qui est vérifiable.

    Victimisation et biais d’aversion à la perte

    Il convient d’être prudent, et de ne pas tomber dans l’extrême de la victimisation cependant, qui te retire le pouvoir de réagir. Cette dernière entraine un biais d’aversion à la perte, matérialisé sous la forme d’une peur de ce que tu ne maitrise pas, du stress de ne pas être à la hauteur, puisque tu n’as aucune constante sur laquelle te rattacher.

    Conclusion : Le bonheur est-il vraiment si difficile à ressentir? 

    Et si, finalement, il ne suffisait que de bien se connaitre; au lieu de tourner le regard sur les autres, pour arriver à être heureux? Et si le fait de se tourner vers soi, permettait d’éviter tous ces écueils? Ce sera le sujet de la partie 3 ! 

    En attendant, retrouvez la version audio de cet article ci-dessous. 

     

    Processus de compa