La semaine dernière, j’étais chez Sup de Pub pour animer avec l’équipe d’Antilogy, un atelier de réalité virtuelle permettant aux étudiants de s’entraîner à pitcher leurs projets.

Au total dans mon atelier, 35 groupes de 5-6 étudiants de Sup de Pub se sont succédés sur 4 jours pour s’entraîner à prendre la parole et à pitcher sur scène devant une cinquantaine de « personnes », sur une app spécialement développée pour eux par Digital and Human.

Soit environ 175 étudiants accompagnés en 4 jours !
Mon job? Leur faire expérimenter la réalité virtuelle en toute sécurité, bien sûr, mais aussi (et surtout) leur apporter des éléments pratiques pour les aider à prendre la parole… Et faciliter le passage à l’action avec quelques outils de coaching, et beaucoup d’humour !

L’occasion de découvrir la VR, mais aussi de contourner quelques blocages liés au stress, et de prendre confiance en soi pour s’exprimer face à un public. Une expérience enrichissante, autant pour eux que pour moi :

S’ils sont au départ quelques peu timides, deux trois blagues suffisent souvent à mettre les groupes à l’aise. Quand cela ne suffit pas, une intervention de ma part aide les plus stressés d’entre-eux à se détendre, et finalement, à pitcher leurs sujets. Finalement, sur les quelques 175 élèves accompagnés, seuls 2 ou 3 d’entre eux n’ont vraiment pas pu pitcher. Les autre ont par ailleurs observé qu’ils sont en général beaucoup plus à l’aise sur le premier entraînement, quand aucune structure de discours n’est requise et qu’ils peuvent expliquer librement.

En revanche, après un temps d’échange et de structuration du pitch en groupe, cela devient plus compliqué pour eux de lâcher prise sur leur discours, le syndrome du bon élève prenant le dessus.

La faute au conditionnement probablement : Dans la première étape, ils sont libres de dire ce qu’ils veulent. Il n’y a donc aucune notion de bonne ou mauvaise réponse. Dans le deuxième entraînement par contre, cette notion apparait noire sur blanc, puisqu’ils se mettent d’accord, ont une référence. S’ajoute donc à se tromper, la crainte, peut-être, d’être évalués par les paires.

Et c’est là, la richesse d’avoir recours à un facilitateur pour ce type d’atelier : au lieu de laisser les stagiaires se débrouiller, nous les aidons à enrayer les points de friction pour passer à l’action sans stress, et à rester focus sur l’objet de l’atelier : Prendre la parole sereinement. Mission accomplie !